Athènes est le cœur politique, culturel et économique de la Grèce dont elle est la capitale. Mais elle est, avant tout, un véritable paradis pour tout amateur d’histoire antique ! Fondée vers 800 av. J.-C., elle se développe au point de devenir LA puissance politique, militaire, économique et culturelle de la Grèce quelques siècles plus tard. Elle est le berceau de la démocratie qui s’y installe dès le Vème siècle avant notre ère et a joué un rôle fondamental dans le développement de la philosophie, de la rhétorique et du théâtre. Elle fut conquise à de multiples reprises au cours de son histoire par les empires macédonien, romain, byzantin et ottoman dont elles conservent encore les vestiges. Ces derniers témoignent de son histoire riche et sont un livre ouvert sur son passé. Voici donc les incontournables à voir absolument lors de vos visites à Athènes !
J’ai visité Athènes lors de mes années de doctorat aux cours desquelles j’avais obtenu une bourse de recherche de deux mois. C’était mon premier voyage solo et j’étais terrifiée à l’idée de mettre les pieds dans cette ville que certains décrivaient comme « tentaculaire » et « sale ». Pourtant, le coup de foudre fut immédiat. Son ambiance décontractée et festive, la chaleur de ses habitants, sa gastronomie, ses vestiges… J’ai tout aimé de cette ville ! Certes, les graffitis envahissent littéralement la moindre parcelle de mur disponible mais, en dehors de ça, la capitale grecque est très propre ! Il vous suffit de faire un tour dans le métro pour vous rendre compte de la différence avec Paris !! De plus, je ne me suis JAMAIS sentie en insécurité ce qui est loin d’être le cas dans certaines villes de France… J’y retourne régulièrement depuis et, à chaque fois, le charme est intact !
- L’Acropole, LA visite incontournable d’Athènes
- L’aréopage, le tribunal de la démocratie Athénienne
- La colline de Philopappos, un havre de paix incontournable à Athènes
- Plaka, le plus ancien quartier d’Athènes
- Monastiraki et ses puces, des incontournables lors de vos visites à Athènes
- Les visites incontournables des agoras d’Athènes
- La bibliothèque d’Hadrien
- La porte d’Hadrien
- Le temple de Zeus Olympien
- Le stade des Panathénées
- Le Parlement et la place Syntagma, des visites incontournables à Athènes
- Le jardin national, un oasis de verdure à Athènes
- Le lycée d’Aristote
- Le céramique, cimetière d’Athènes
- La colline du Lycabette
- Les musées, des visites incontournables à Athènes
- Les plages, des incontournables lors de vos visites à Athènes ?
- Informations pratiques pour vos visites incontournables d’Athènes
- Les bons plans pour les visites incontournables d’Athènes
L’Acropole, LA visite incontournable d’Athènes
Horaires : Tlj de 8h à 17h hors saison.
Tarif : 20 euros. Gratuit pour les étudiants (sur présentation de la carte).
L’Acropole fait partie des visites incontournables lors de tout séjour à Athènes ! En été, elle peut fermer ses portes lorsque les températures avoisinent les 40°C. L’entrée s’effectue par trois portes différentes. L’entrée principale (proche du métro Acropolis) est rapidement bondée. Nous vous conseillons de privilégier l’entrée du théâtre de Dionysos, plus discrète, ou celle de la rue Théorias (métro Monastiraki).
Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, l’Acropole est LE symbole de la civilisation de la Grèce de l’époque classique. Elle fait partie de ses lieux que l’on ne se lasse pas de visiter. J’y suis allée à 5 reprises et, à chaque fois, l’émotion était intacte. Je pouvais sentir le vent de l’Histoire vibrer au sommet de cette colline, malgré la chaleur torride de l’été et la foule compacte qui s’y presse. Visiter l’Acropole équivaut à une véritable plongée dans le temps, à l’époque de la splendeur d’Athènes.
En grec, le terme « Acropolis » signifie « ville-haute ». Elle s’élève, en effet, sur un plateau rocheux qui domine la ville avec ses 156 m de hauteur. Dès le VIIIème siècle avant notre ère, l’Acropole revêt un caractère religieux avec la mise en place du culte d’Athéna, la divinité protectrice de la cité. Durant les guerres médiques, au début du Vème siècle avant notre ère, les troupes perses envahissent la ville et la mettent à sac. La victoire grecque du Cap Mycale, en 479 av. J.-C., met un terme aux guerres contre les Perses. Sous Périclès, à partir de 447 av. J.-C., l’Acropole fait donc l’objet de grands travaux de reconstruction qui transforment le site en un complexe unique. Car l’Acropole ne se résume pas au Parthénon !
Un complexe monumental
L’entrée sur le site proprement dît s’effectue par une porte monumentale, les Propylées. Juste à côté, se trouve le petit temple d’Athéna Niké. Le ton est donné d’entrée de jeu. L’accès à l’Acropole est impressionnant, presque intimidant. Vous vous sentez tout petit à déambuler entre ses énormes colonnes de marbre. Le site dégage une énergie particulière. Pour une passionnée d’histoire antique, ce site est quasiment mythique.
Le Parthénon
Le Parthénon, monument emblématique de l’Acropole d’Athènes, est un temple dédié à la déesse Athéna. Construit juste après la victoire athénienne sur les Perses, il représente la toute-puissance de la cité. Toutefois, de nombreux touristes sont déçus de cette visite. A plusieurs reprises, j’ai entendu : « C’est une arnaque, il est encore en travaux » ! A chacune de mes visites, effectivement, le Parthénon était dissimulé derrière des échafaudages. Mais, à mon sens, l’essentiel n’est pas là. Ce temple est une merveille du monde antique ! Qu’il soit encore debout malgré les pillages, les bombardements, les incendies et les séismes relève quasiment du miracle ! La démocratie, le théâtre ou encore la philosophie sont nées autour de cette colline. C’est en ces lieux qu’on été jetés les bases spirituelles, politiques et artistiques du monde contemporain.
Non loin du Parthénon, se trouve un autre temple célèbre de l’Acropole : l’Erechthéion. Ce dernier est surtout connu pour ses superbes statues, les Caryatides. Vous ne verrez, cependant, que des copies sur le site. Les statues originales se trouve au musée de l’Acropole. Selon la légende, il aurait été bâti à l’emplacement exact de la dispute qui opposa Poséidon et Athéna pour la possession d’Athènes. Le temple, construit à la fin du Vème siècle avant notre ère, est donc dédié aux deux divinités. C’est notre coup de cœur sur le site de l’Acropole.
Les théâtres
Le théâtre d’Hérode Atticus se trouve sur le versant ouest de la colline et date de 161 après J.-C. Il a été construit à la demande d’un bienfaiteur athénien et sénateur romain, Hérode Atticus, en hommage à sa femme décédée un an plus tôt. Le monument pouvait accueillir jusqu’à 5 000 spectateurs pour des concours de musique et de théâtre. Il est toujours utilisé, de nos jours, pour des représentations. Ce magnifique théâtre est l’un des mes monuments préférés de l’Acropole.
Le théâtre de Dionysos se situe au pied du versant sud de la colline. Comme son nom l’indique, il était dédié à Dionysos, le dieu du vin. Il date, probablement, de la fin du Vème siècle et permettait de rendre hommage au dieu grâce à des représentations théâtrales. Malgré sa taille assez restreinte, il reste encore bien conservé. Il s’agit du plus ancien théâtre d’Europe !
L’aréopage, le tribunal de la démocratie Athénienne
L’aréopage ou « colline d’Arès » se situe au nord-ouest de l’Acropole, à environ 300 mètres. Son accès est gratuit donc n’hésitez pas à aller y faire un tour ! Ce rocher de 115 m de haut abritait la plus importante institution judiciaire de la démocratie athénienne. Ce tribunal s’occupait, exclusivement, de juger les homicides. Selon la légende, le dieu Arès aurait été condamné sur ces lieux pour le meurtre du fils de Poséidon. Le site est particulièrement fréquenté en été, notamment pour admirer le coucher du soleil.
Un escalier permet d’accéder au sommet du rocher. Faites bien attention car le sol est TRES glissant. Si vous avez des enfants, ne les quittez pas des yeux car une chute est vite arrivée !
La colline de Philopappos, un havre de paix incontournable à Athènes
La colline de Philopappos (ou Filopappou) fait partie des incontournables lors de vos visites à Athènes. Elle est proche de l’Acropole. Du haut de ses 147 m, elle offre une vue fabuleuse sur la ville ainsi que sur le littoral. Si vous êtes à Athènes pendant plusieurs jours, nous vous conseillons vivement de réaliser cette balade très agréable. Il vous suffit d’emprunter le large sentier qui serpente à travers une végétation luxuriante. L’ombre offert par les arbres est la bienvenue, notamment lors des chaudes journées estivales. La foule est moins dense que dans le reste de la ville, ce qui est aussi très appréciable ! De plus, les lieux sont riches en vestiges archéologiques importants. Assurément l’un de nos coups de cœur à Athènes avec, en prime, la plus belle vue sur l’Acropole de toute la ville !
La prison de Socrate
La prison de Socrate est le premier vestige que vous apercevrez en empruntant le sentier. Guettez bien les panneaux car il faut obliquer sur la gauche pour le trouver. Selon la légende, le philosophe Socrate aurait été emprisonné dans cette grotte durant son procès, juste avant son exécution, en 399 av. J.-C. Cette rumeur vient du fait que des flacons ayant contenu de la cigüe auraient été découverts sur le site. Or, selon les récits de Platon, Socrate aurait été contrait de boire un flacon de cigüe pour son exécution.
Les chercheurs émettent, toutefois, de sérieux doutes quant à l’association de cette grotte avec l’éventuelle prison où fut détenu le philosophe. En réalité, elle correspondrait aux vestiges d’une résidence du IVème siècle avant notre ère.
Le monument de Philopappos
Ce monument funéraire fut construit en 118 en hommage au consul romain Caïus Julius Antiochus Philopappus, le petit-fils du roi Antiochos IV, à la demande de sa sœur. Le prince en exil s’était installé à Athènes où il était considéré comme un bienfaiteur important de la cité. Ainsi, ce monument de 12 m de haut témoigne de sa grande popularité. Edifié au sommet de la colline, il offre une vue spectaculaire sur l’Acropole. C’est donc l’endroit idéal pour admirer le coucher du soleil !
La colline de la Pnyx
Aux Vème et IVème siècles avant notre ère, cet amphithéâtre naturel était le siège de l’Ecclesia. Ce terme désignait l’assemblée des citoyens. Ils débattaient, votaient les lois et élisaient les différents magistrats de la cité. Les installations étaient assez sommaires avec une tribune pour les orateurs et une grande terrasse qui pouvait accueillir jusqu’à 10 000 personnes. Il ne reste plus grand-chose hormis le mur de pierre et l’escalier que devait emprunter les orateurs. Mais la puissance d’évocation du site est tel qu’il est facile de le visualiser au temps de sa splendeur. Fermez les yeux et écoutez… C’est tout juste si l’on n’entend pas l’écho des grands orateurs de jadis résonner jusqu’à nous. Ce lieu peut être considéré comme le berceau de la démocratie même si celle-ci était encore incomplète. Et que dire de la vue sur l’Acropole ? Sensationnelle, tout simplement !
Plaka, le plus ancien quartier d’Athènes
Le cœur historique d’Athènes
Construit au pied de l’Acropole, Plaka est le plus ancien quartier d’habitation de la ville. Il fait partie des incontournables lors de vos visites à Athènes. Il s’agit de son cœur historique (et touristique). La première chose qui surprend lorsqu’on met les pieds à Plaka pour la première fois, c’est la surabondance de boutiques de souvenirs. Ces dernières s’étalent tout le long des principaux axes de ce quartier. Si vous avez des achats à faire, c’est l’endroit idéal ! Huile d’olive, statuettes, vêtements, tableaux, bijoux… Bref, vous trouverez de tout ! Il est même possible de trouver de choses qui sortent un peu plus de l’ordinaire, à condition de s’éloigner des rues principales. Bien entendu, les lieux sont bondés en été. Entre la foule et la chaleur, ils peuvent vite se révéler oppressants. Et pourtant… Malgré son côté ultra-touristique, Plaka n’a rien perdu de son charme.
Labyrinthe de petites ruelles, escaliers blanchis à la chaux, maisons croulant sous les fleurs… Bref, ce quartier pittoresque est charmant. Dans les rues, le parfum des fleurs et des spécialités grecques s’entremêlent délicieusement. Si vous voulez manger à Plaka, privilégiez les petits restaurants qui s’échelonnent le long des escaliers. Certains possèdent même un rooftop avec une vue immanquable sur l’Acropole. La nuit, l’ambiance devient festive et les nombreuses petites lumières qui s’allument dans les ruelles rendent le quartier magique.
Le quartier d’Anafiotaki
Plaka offre une véritable remontée dans le temps. Les vestiges antiques côtoient les monuments ottomans, les églises byzantines, la cathédrale catholique ou encore les bâtisses néoclassiques. Ne ratez surtout pas le quartier aux airs cycladiques d’Anafiotaki. Ce dernier fut construit par des travailleurs de l’île d’Anafi, dans les Cyclades, lors de la reconstruction de la ville suite à la guerre d’indépendance.
Nous avons adoré ce quartier pour l’ambiance qui s’en dégage. Malgré la foule qui s’y presse, il a su garder son charme. Bien sûr, il faut savoir s’éloigner des axes principaux afin de monter à l’assaut de ses ruelles et ne pas s’arrêter à sa première impression.
Monastiraki et ses puces, des incontournables lors de vos visites à Athènes
Monastiraki fait partie des trois places incontournables lors de vos visites, à Athènes, avec celles d’Omonia et de Syntagma. Elle se trouve juste à côté de Plaka et des principaux sites touristiques comme les deux agoras, la bibliothèque d’Hadrien ou l’Acropole. Avec Plaka, c’est le lieu idéal pour faire du shopping ! La place, très animée du matin au soir, est un joyeux mélange de boutiques en tout genres, de marchands de fruits, de bars et de restaurants avec, en toile de fond, l’Acropole et les divers vestiges antiques qui parsèment la ville d’Athènes. Tous les dimanches matin, un marché aux puces se tient sur la place. Ambiance garantie.
Les visites incontournables des agoras d’Athènes
L’agora grecque, le cœur de la vie athénienne
Tarif : 10 euros (6 pour le tarif réduit). Gratuit pour les étudiants.
L’agora grecque s’étend au nord-ouest de l’Acropole, non loin des quartiers de Plaka et de Monastiraki. Dans l’Antiquité, l’agora était le cœur de la vie politique, économique, sociale, culturelle et philosophique de la cité. Les gens s’y promenaient, venaient y faire leurs courses et s’y rassemblaient afin d’écouter les grands maîtres ou pour discuter de politique. Elle commence à se développer au VIème siècle avant notre ère et reste en activité pendant près de 800 ans. C’était le siège des institutions les plus importantes de la démocratie athénienne. Elle abritait, par exemple, le Bouleutérion (conseil), le Tholos (lieu d’hébergement de 50 députés) ou le Métrôon (archives des documents officiels).
L’agora abrite, également, l’Héphaïstéion. Ce temple est dédié au dieu des Forgerons, Héphaïstos. Il est très bien conservé et offre une vue imprenable sur l’Agora grecque. A ces principaux monuments, s’ajoutent des ateliers, l’hôtel des monnaies, des autels, des sanctuaires ainsi que des fontaines. Vous y trouverez aussi des ruines d’époque romaine comme le gymnase et byzantine avec l’église des Saints apôtres.
Enfin, ne manquez pas d’admirer l’impressionnant portique d’Attale III qui fut offert à la ville par le roi de Pergame au IIème siècle avant notre ère. Il comprenait 42 magasins qui s’étalaient sur 2 étages. Il fut restauré au milieu du XXème siècle et abrite le Musée de l’Agora.
L’agora grecque reste, encore aujourd’hui, un lieu très agréable à visiter. C’est l’un de nos coups de cœur ! Nous avons adoré nous promener dans ce site unique, au milieu de tout ces vestiges.
L’agora romaine
Tarif : 10 euros (6 pour le tarif réduit). Gratuit pour les étudiants.
L’agora romaine ou forum se trouve non loin de l’agora grecque. Elle fut construite au Ier siècle avant notre ère, à la demande de l’empereur Auguste, car l’ancienne agora était devenue trop petite pour accueillir les activités commerciales. L’entrée se fait par l’imposante porte d’Athèna Archegetis, plutôt bien conservée.
Le monument le plus célèbre du site est la Tour des vents, récemment rénovée. Cette impressionnante tour en marbre fut bâtie par l’astronome Andronikos. Elle combinait une horloge à eau, un cadran solaire et une girouette. L’édifice, bien conservé, impressionne par ses dimensions.
L’agora romaine abrite aussi l’un des rares vestiges ottomans de la ville avec la mosquée de Fethiye Djami. Elle fut construite sur les ruines d’une basilique paléochrétienne et transformée en mosquée en 1458 afin de célébrer la venue du sultan Mehmet le Conquérant. Le reste du site est, malheureusement, moins bien conservé. Il faut beaucoup d’imagination afin de restituer les différents monuments tels qu’ils devaient être. La visite n’en reste pas moins intéressante mais, si vous manquez de temps, nous vous conseillons de privilégier l’agora grecque.
La bibliothèque d’Hadrien
Tarif : 6 euros. Gratuit pour les moins de 25 ans.
La bibliothèque se situe non loin de l’agora romaine, près du quartier de Monastiraki. Elle est construite, en marbre, en 132-134 dans le cadre du grand plan de reconstruction de la ville, voulu par l’empereur Hadrien. Conçue pour impressionner, il s’agissait de la plus grande bibliothèque d’Athènes. Dans l’Antiquité, elles étaient utilisées afin de stocker des œuvres littéraires et des documents juridiques et administratifs. Elles accueillaient des conférences ainsi que des écoles philosophiques. Ce bâtiment était donc un lieu d’étude et de stockage.
La porte d’Hadrien
La monumentale porte d’Hadrien se dresse juste en face de l’Olympeion, non loin de l’Acropole et du quartier de Plaka. Elle rend hommage à l’empereur Hadrien (117-138), bienfaiteur d’Athènes durant la domination romaine. Cet arc de triomphe date de 131 et symbolisait la délimitation entre l’ancienne et la nouvelle ville.
Le temple de Zeus Olympien
Tarif : 6 euros (3 pour tarif réduit). Gratuit pour les étudiants.
Le temple de Zeus ou Olympéion se situe à 500 m au sud-est de l’Acropole, près de la porte d’Hadrien. La construction de ce temple colossal commence en 515 av. J.-C. mais le projet, trop ambitieux, est rapidement abandonné. La démocratie s’installe, vers 510 av. J.-C., suite à la chute de la tyrannie. Le temple reste inachevé pendant de longues années, jusqu’au IIème siècle avant notre ère. Le roi Antiochos IV décide de reprendre les travaux et ordonne à un architecte romain de bâtir le plus grand temple du monde. Mais les travaux cessent à la mort du souverain, en 164 av. J.-C. Finalement, il est achevé en 130 après notre ère, sous le règne de l’empereur romain Hadrien.
Construit en marbre blanc, ce temple possédait 104 colonnes de 17 m de haut. Malheureusement, il ne reste plus que 15 colonnes encore debout. Les tremblements de terre et les pillages successifs ont entraîné la ruine de ce monument aux dimensions prodigieuses. En 1852, une tempête projette même à terre l’une des colonnes restantes. Elle y est encore aujourd’hui.
Il ne reste donc plus grand-chose de ce temple dédié à Zeus, le maître de l’Olympe. Cependant, il offre un bon aperçu de sa splendeur d’antan. Ses dimensions devaient être, tout simplement, impressionnantes ! Le cadre, proche de l’Acropole, est très agréable. En saison, il offre un joli moment de détente avec, en fond sonore, le bruit entêtant des cigales.
Le stade des Panathénées
Tarif : 5 euros (2,50 pour les tarifs réduits).
Le stade des Panathénées est un monument relativement récent puisqu’il date de 1869-1870. Il fut construit en marbre blanc afin d’accueillir les premiers jeux olympiques de notre ère, en 1896. Il fut bâti à l’ancien emplacement du stade antique. Ce dernier datait de 330 av. J.-C. et abritait les Grandes Panathénées, des fêtes qui se tenaient tous les 4 ans à Athènes. Á la chute de Rome, il tomba dans l’oubli jusqu’au XIXème siècle.
Le stade actuel fait 200 mètres de long. Lors des JO de 2004, à Athènes, il accueillit notamment les compétitions de tir à l’arc. De nos jours, il s’agit du seul stade construit entièrement en marbre. Nous vous conseillons d’aller le voir, ne serait-ce que pour admirer ses proportions impressionnantes. Il peut accueillir 70 000 spectateurs et sert toujours de cadre à des manifestations culturelles et sportives. Ce n’est pas le monument le plus émouvant de la ville (sauf pour les passionnés des JO) mais il impressionne par ses dimensions spectaculaires.
Le Parlement et la place Syntagma, des visites incontournables à Athènes
La place Syntagma est la grande place centrale d’Athènes. Profitez-en pour jeter un coup d’œil au Parlement. Ce dernier est gardé par les soldats de la garde présidentielle, en costume traditionnel. Leur jupe blanche se compose de 400 plis, en lien avec les 400 ans d’occupation ottomane ! Ils se tiennent immobiles avec un visage impassible, de jour comme de nuit, et ont l’interdiction de parler. Il s’agit d’une unité d’élite. Nous vous conseillons d’assister à la relève de la garde qui a lieu à chaque heure, tous les jours, devant la tombe du soldat inconnu au pied du Parlement. Pour un moment encore plus solennel, privilégiez le dimanche à 11h du matin car toute la garnison se déplace pour l’occasion. Le tout en tenue d’apparat !
Le jardin national, un oasis de verdure à Athènes
Le jardin national se situe juste à côté du Parlement, sur la place Syntagma. Cet ancien jardin royal fut construit en 1839 à la demande de la reine Amélie. Il ouvre ses portes au public à partir de 1923. Il abrite plus de 500 espèces d’arbres et de plantes provenant du monde entier. Cet véritable oasis de verdure comporte un petit étang, un jardin botanique ainsi que quelques vestiges archéologiques. Ces derniers constituent les traces d’un ancien parc public du VIème siècle avant notre ère. Vous y trouverez, également, des colonnes antiques ainsi qu’une magnifique mosaïque datant de l’époque romaine. Vous pourrez y voir toutes sortes d’oiseaux ainsi que des tortues qui se baladent librement dans le jardin. L’ombre et la fraicheur qu’il procure sont particulièrement appréciables en plein été, lorsque la ville est écrasée par la chaleur.
Le lycée d’Aristote
Le Lycée ne fait pas partie des visites incontournables à Athènes mais il n’est pas dénué d’intérêt. Il se situe non loin du Parlement. Ce nom désigne l’école philosophique fondée par Aristote. Il faisait partie des trois grandes écoles de philosophie de l’Antiquité grecque. Elle est fondée en 335 av. J.-C. et reste en activité jusqu’en 47 av. J.-C. Le bâtiment, cependant, est détruit lors du siège d’Athènes par les troupes romaines en 86 av. J.-C. Les ruines du temple d’Apollon et du palestre où les élèves s’entraînaient à la lutte ont été mis au jour. Le parc archéologique est ouvert au public.
Il ne reste plus grand-chose aujourd’hui et il faut beaucoup d’imagination pour visualiser les lieux à partir des ruines arasées qui sont parvenues jusqu’à nous. Il faut être passionné d’Antiquité grecque pour apprécier pleinement cet endroit et l’importance qu’il revêtait à l’époque. Le point positif est qu’il constitue une agréable balade loin de la foule des touristes.
Le céramique, cimetière d’Athènes
Tarif : 8 euros.
Là encore, ce site ne fait pas partie des incontournables lors de vos visites à Athènes, surtout si vous y restez peu de temps. Le quartier du Céramique était celui des potiers. Il se situait à l’entrée des anciennes portes d’Athènes et abritait le cimetière de la ville. Ce dernier regorge de pierres tombales et de statues qui sont assez bien conservées. Toutefois, la plupart des stèles que vous verrez sont des copies. Les monuments originaux se trouvent dans le musée du site.
Les premières stèles datent du VIIème siècle avant notre ère. Au IVème siècle avant notre ère, un édit met en place des règles strictes concernant les usages funéraires : les stèles doivent, désormais, toutes être similaires avec une colonne sur laquelle se trouve inscrit le nom du défunt. Cela met fin à l’extravagance de certaines tombes, du moins jusqu’à l’époque romaine qui voit la réapparition de tombeaux plus imposants.
Les tombes sont réparties le long de deux voies dont la Via Sacra qui reliait le site d’Éleusis à l’agora. Il s’agit de la plus ancienne route de Grèce. Vous pourrez, aussi, distinguer les vestiges des anciens murs de la cité antique. Je vous recommande d’y faire un détour si vous avez suffisamment de jours devant vous. C’est l’occasion d’une balade très agréable, loin de la foule qui se presse autour de l’Acropole.
La colline du Lycabette
La colline du Lycabette ou « colline des loups » s’élève à 278 m de hauteur, ce qui en fait le plus haut sommet d’Athènes. Elle doit son nom aux nombreux loups qui rôdaient dans les forêts alentour durant l’Antiquité. Durant l’époque classique, en effet, la colline était recouverte d’une végétation importante tandis qu’un temple dédié à Zeus trônait au sommet. Aujourd’hui, ce temple a été remplacé par une jolie petite chapelle orthodoxe. En réalité, le principal intérêt de la colline du Lycabette réside dans la vue panoramique qu’elle offre au sommet. La ville entière s’étale à vos pieds ! Le meilleur moment pour y aller, bien sûr, est le coucher du soleil mais vous ne serez pas tout seul à avoir cette idée !
Pour y accéder, vous pouvez emprunter le funiculaire (7 euros l’aller-retour). Il vous conduira directement au sommet, le tout en trois minutes. L’ascension se fait dans le noir le plus complet. L’expérience est donc déconseillée aux personnes phobiques ou claustrophobes. Il fonctionne de 9h à 2h30 et passe toutes les 10 à 30 minutes selon la saison. Il se trouve à la jonction des rues Aristipou et Ploutarchiou. Les plus sportifs pourront, bien entendu, emprunter le chemin sinueux qui serpente au milieu des pins. Il faut, environ, 30 minutes depuis la place Kolonaki. Le troisième et dernière méthode consiste à y aller en voiture ou en taxi car le Lycabette est accessible par la route.
Les musées, des visites incontournables à Athènes
Les musées ne manquent pas à Athènes ! En deux mois, je n’ai pas réussi à tous les visiter ! Les lister tous serait beaucoup trop long. Voici donc les deux incontournables à voir leur de vos visites à Athènes.
Commençons, tout d’abord, par le musée le plus visité de Grèce ! Il s’agit du musée de l’Acropole qui se situe juste en face du monument du même nom. Sa collection est riche de 4 000 objets qui proviennent uniquement des fouilles réalisées sur la colline de l’Acropole. Parmi ses possessions les plus célèbres, vous pourrez admirer les fresques du Parthénon ainsi que les superbes caryatides. Il fut construit au-dessus des anciens quartiers d’habitations d’Athènes dont vous pouvez apercevoir les vestiges sous une plaque vitrée.
Le musée national archéologique, près de la place Omonia, abrite 20 000 objets de Grèce depuis la Préhistoire jusqu’à l’Antiquité. Il s’agit de la plus grande collection d’Antiquités grecques au monde ! Vous pourrez, notamment, y admirer un masque funéraire en or découvert lors des fouilles de Mycènes et attribué (à tort) au roi Agamemnon.
Les plages, des incontournables lors de vos visites à Athènes ?
Les plus belles plages de Grèce ne se trouvent pas à Athènes. De plus, le littoral est assez éloigné du centre-ville. Ainsi, depuis la place Syntagma, le tramway met 30 à 40 mn pour rejoindre les premières plages qui sont, souvent, les plus bondées. Mieux vaut donc s’éloigner encore un peu si vous voulez profiter d’un moment de détente.
La « Riviera athénienne »
La Riviera athénienne ou cote d’Apollon s’étend entre le Cap Sounion et le port du Pirée. Vous y trouverez des plages agréables même si la plupart sont privées, donc payantes. Les transats et les parasols s’alignent, bien souvent, sur plusieurs lignes entre la mer et les bars qui proposent de quoi se restaurer et s’hydrater tout au long de la journée. Bref, vous l’aurez compris, l’ambiance n’est pas vraiment propice à la détente et à la déconnexion. Parmi le chapelet de plages qui s’étirent le long de cette côte, nous vous recommandons celles d’Alimos ou de Voula. Vous pouvez, également, pousser jusqu’à Vouliagmeni. Ce lac thermal est, en réalité, une grotte à ciel ouvert. Ses eaux chaudes et saumâtres sont reconnues pour leurs facultés curatives.
Le cap Sounion et son temple
À une soixantaine de km d’Athènes, le Cap Sounion dispose de belles plages avec, en prime, la vue sur le superbe temple de Poséidon. Ce dernier fait partie des visites incontournables lors de votre passage à Athènes, si vous disposez d’assez de temps.
Le monument se dresse fièrement sur son éperon rocheux d’où il domine la mer Égée. Selon la légende, le roi Égée se serait suicidé en se jetant du haut de ses falaises. Il venait y guetter le retour de son fils, Thésée, partit combattre le Minotaure en Crète. Le héros lui avait promis d’hisser les voiles blanches de son navire en cas de victoire. Malheureusement, pris dans l’euphorie de l’instant, Thésée a oublié sa promesse. Lorsqu’Égée a aperçu les voiles noires pointer à l’horizon, il en a donc logiquement conclu que son fils avait péri. Par désespoir, il se jeta dans la mer qui porte ainsi son nom.
N’hésitez pas à aller visiter ce temple ! Il ne reste plus qu’une quinzaine de colonnes encore debout mais le cadre qui lui sert d’écrin est magnifique !! Pour terminer votre journée en beauté, vous pouvez aller vous baigner à la plage de Sounion ou de Legrana.
La plage de Vavrana
Si vous disposez d’un véhicule (ou que vous prenez un taxi), vous pouvez vous rendre à la très belle plage de Vravrana qui se situe à une vingtaine de minutes de l’aéroport. Elle est réputée pour ses eaux turquoises et cristallines ainsi que pour sa plage de sable blanc. Cependant, la zone est victime de son succès et s’urbanise rapidement. De nombreux hôtels comme le Riviera se construisent le long de la côte. Mais vous pouvez en profiter pour aller visiter le temple dédié à la déesse Artémis, qui se trouve à proximité.
Informations pratiques pour vos visites incontournables d’Athènes
Des vols directs permettent de relier Paris à Athènes. L’aéroport se situe à une quarantaine de minutes de la ville. L’option la plus rapide est de prendre le métro (10 euros). Vous pouvez, également, prendre le bus X95 en direction de Syntagma (environ 70 mn de trajet ; 6 euros sans correspondance) ou le taxi (38 euros).
Si vous passez par Athènes, prévoyez de lui consacrer un peu de temps pour effectuer les visites de tout ses incontournables. Vous ne pourrez pas tout voir en deux jours ! Le temps à prévoir sur place dépend donc de votre penchant pour l’histoire antique. Si vous voulez voir tous les vestiges et certains musées tout en profitant d’un moment à la plage, 4-5 jours me semblent être l’idéal.
Où dormir à Athènes ?
Si vous souhaitez être proche des principaux vestiges et points d’intérêts, privilégiez plutôt les quartiers de Plaka, Monastiraki, Thissio ou Syntagma. Le quartier de Psiri, non loin de Monastiraki, est aussi très sympa. Ce quartier branché abrite de nombreux bars et restaurants ainsi qu’une vie nocturne animée. Si vous souhaitez davantage de calme, nous vous recommandons d’opter pour Kolonaki. Ce dernier est le quartier chic et huppé de la capitale grecque.
Les bons plans pour les visites incontournables d’Athènes
Pour payer moins cher les visites incontournables d’Athènes, vous pouvez opter pour le billet combiné Acropole + 6 sites archéologiques. Comme son nom l’indique, il vous permet d’accéder à l’Acropole ainsi qu’à 6 autres sites archéologiques (agoras grecque et romaine, bibliothèque d’Hadrien, temple de Zeus, cimetière du Céramique et Lycée d’Aristote). Il offre, également un accès coupe-file pour tous ces sites.
Athènes est une ville vibrante et dynamique qui ravira les passionnés d’Histoire. C’est aussi un excellent point de départ pour visiter de nombreux sites archéologiques grecs. Ainsi, Épidaure et son superbe théâtre, les cités de Corinthe et Mycènes ou encore le temple de Delphes sont facilement accessibles en bus depuis la capitale. Vous pouvez, également, partir du Pirée pour rejoindre les îles des Cyclades (Santorin, Milos, Folégandros, Naxos…) ou vous échapper, le temps d’une journée, vers les îles voisines comme Égine.
En tant que Travel Planner, nous vous aidons à organiser le voyage de vos rêves. N’hésitez pas à prendre contact avec nous si vous désirez avoir de plus amples renseignements !